Assistance publique-hôpitaux de Paris : la lutte contre le plan Hirsch continue01/07/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/07/28_mai_2015_En_direction_du_ministere_de_la_Sante_11.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C3264%2C1836_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Assistance publique-hôpitaux de Paris : la lutte contre le plan Hirsch continue

Jeudi 25 juin, dans le cadre de la journée nationale impulsée par la CGT, FO et Sud, contre la loi Santé de Marisol Touraine, les manifestants de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP) étaient là, pour leur cinquième jeudi de manifestation, résolus à exiger le retrait complet du plan Hirsch portant atteinte à leurs jours de repos RTT et à leurs horaires.

Illustration - la lutte contre le plan Hirsch continue

Les participants tiennent au maintien de l’unité intersyndicale, le disent et l’applaudissent dans les assemblées générales. C’est pourquoi la rumeur selon laquelle la CFDT avait accepté le « relevé de conclusions – version 5 » proposé par le directeur général Martin Hirsch – rumeur confirmée depuis – a provoqué un certain trouble. Tandis que des militants CFDT continuent à participer au mouvement, certains responsables se justifient en disant qu’ils ont seulement « validé » une méthode d’enquête de terrain et non des modifications du temps de travail. Des responsables de Sud tiennent le même langage. Comme si les réunions locales déjà organisées par les cadres et celles que Hirsch veut multiplier cet été n’étaient pas une tentative de mise en place de son plan, au moins dans les esprits dans un premier temps !

Depuis le début, les directions syndicales ont gardé deux fers au feu, s’affirmant « pour le retrait du plan Hirsch non amendable, non négociable », et menant en parallèle avec lui des négociations dont le contenu restait mystérieux. Mais cela passe de moins en moins aux yeux des travailleurs mobilisés et ils exigent des explications.

Pour la période d’été, le mot d’ordre donné par l’intersyndicale est la « vigilance ». Visiblement, un certain nombre de travailleurs mobilisés veulent donner un contenu à ce mot. Ils expriment la nécessité de continuer à se réunir pendant l’été : dans plusieurs hôpitaux, il est prévu de maintenir une assemblée générale par semaine ou au moins un point de rendez-vous. Contrairement à beaucoup d’entreprises, les hôpitaux ne ferment pas et fonctionnent tout l’été, le personnel ne pouvant prendre que des congés assez courts. Le sous-effectif est encore plus flagrant que d’habitude et les motifs de coups de colère ne manquent pas.

De toute façon, beaucoup se placent dans la perspective de préparer une reprise du mouvement après la rentrée. C’est pourquoi certains proposent d’aller en groupe dans des services peu mobilisés, pour les convaincre de se joindre à eux par la suite.

Les hospitaliers ont de la suite dans les idées.

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