SNCF - Région de Nantes : les cheminots restent mobilisés27/05/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/05/2443.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF - Région de Nantes : les cheminots restent mobilisés

Pour la région SNCF de Nantes, qui recouvre un secteur allant du Mans au Croisic en passant par Laval et Thouars, le mouvement contre la suppression des postes de chef de quai dans les gares et la suppression des contrôleurs à bord des trains a pris une nouvelle ampleur avec la journée de grève de 24 heures du 22 mai, qui a succédé à celle du 13.

À l’appel d’une intersyndicale regroupant la CGT, Sud-Rail, la CFDT et FO, cette nouvelle journée a été un succès, avec l’entrée dans la grève de nouveaux secteurs comme celui du TER et les agents chargés de la circulation des trains. Pour les contrôleurs, c’était à 30 % de plus.

L’assemblée générale qui s’est tenue dans la matinée du 22 en gare de Nantes a regroupé davantage de participants, dont des délégations de grévistes des gares d’Angers, de Savenay, de Saint-Nazaire et d’Ancenis.

La discussion a été riche, dans un esprit combatif, pour dire que ce n’était pas le moment de baisser les bras et qu’il fallait continuer pour que la direction retire ses attaques.

Les revendications des grévistes sont simples : arrêt des suppressions de postes sur les quais, dans les trains et partout où elles sont programmées, avec au contraire l’embauche des CDD et des jeunes en contrat d’avenir, qui travaillent en situation précaire à côté des cheminots et qui sont de plus en plus nombreux.

L’assemblée générale des grévistes a revoté la grève, à l’unanimité des 170 cheminots présents moins 5 abstentions, et malgré l’appel à suspendre le mouvement de la part du responsable FO de Nantes gare. Au Mans aussi, l’AG a reconduit la grève pour le 5 juin.

Pour l’instant, la réponse de la direction régionale a été de reculer d’un an l’application de la suppression des chefs de quai. Ce petit recul n’a pas suffi à calmer le mouvement, au contraire il est apparu comme un encouragement à se mobiliser toujours plus nombreux et à populariser la lutte à d’autres régions, touchées elles aussi par de telles attaques.

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