TFN Tioxide Calais : mêmes exploiteurs, mêmes licencieurs25/03/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/03/Tioxide_Calais_20150324.JPG.420x236_q85_box-0%2C486%2C5184%2C3402_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

TFN Tioxide Calais : mêmes exploiteurs, mêmes licencieurs

Illustration - mêmes exploiteurs, mêmes licencieurs

Le mois dernier, les salariés de Tioxide, à Calais, ont fait grève plusieurs jours, à l’annonce de la fermeture d’une partie de l’usine et du licenciement de 100 de ses 269 salariés. Lundi 23 et mardi 24 mars, les salariés du sous-traitant TFN chez Tioxide, craignant aussi pour leur emploi, ont débrayé une heure et bloqué l’usine, eux qui travaillent exclusivement sur ce site parfois depuis plus de vingt ans, manipulant engins et substances dangereuses.

Le groupe américain Huntsman, dont Tioxide Calais est une filiale, a de l’argent : c’est le troisième producteur mondial de dioxyde de titane, un produit utilisé comme pigment dans toutes sortes de substances. TFN aussi a de l’argent : il appartient au groupe français Atalian, qui dégage plus d’un milliard de chiffre d’affaires et dont le patron fait partie des 150 grandes fortunes de France.

Les patrons, qu’ils soient donneurs d’ordres ou sous-traitants, qu’ils soient français comme TFN ou américains comme Tioxide, s’entendent comme larrons en foire pour faire suer du profit aux travailleurs.

Ceux-ci, quelle que soit l’entreprise dont ils dépendent, ont raison de défendre leur emploi et d’essayer de récupérer le maximum sur ce que les patrons leur ont extorqué pendant des années d’exploitation.

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