Il n’y a pas que dans l’industrie pharmaceutique que les salaires augmentent : dans l’automobile, des records sont atteints. Nous parlons évidement des salaires des PDG.

Après le PDG de Sanofi, on apprend que celui de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a augmenté de 169 % entre 2013 et 2014. Il a en effet touché, pour son travail chez Renault, 7,2 millions d’euros en 2014 (contre 2,6 en 2013), auxquels s’ajoutera la rémunération de Nissan, qui était de 7,2 millions en 2013.

Certes, une partie de ce pactole est théorique, entend-on dire : certaines actions qu’il a touchées ont d’ores et déjà doublé en Bourse mais, hélas, Ghosn devra attendre quatre ans pour les valoriser. Quant aux autres, elles seront versées sous condition de performance.

C’est donc sur l’exploitation des 45 000 salariés de Renault et des milliers de travailleurs intérimaires que monsieur Ghosn compte pour remplir ses coffres personnels. Il peut déjà tabler sur la « modération salariale » décidée… pour les salariés, avec des salaires bloqués pour la troisième année consécutive.

Comme disait Coluche, l’avenir appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt.