Banques populaires et Caisses d’épargne : le PDG encaisse… et les salariés trinquent !25/03/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/03/2434.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Banques populaires et Caisses d’épargne : le PDG encaisse… et les salariés trinquent !

Mardi 24 mars les 100 000 salariés du groupe étaient appelés à faire grève par les sept syndicats existants. Des rassemblements ont eu lieu dès le matin devant le siège de la Caisse d’épargne à Bordeaux et à Nice, et d’autres l’après-midi, notamment à Paris.

À l’origine de ce mouvement, les conditions de travail désastreuses ont été dénoncées en ces termes : « La pression est telle qu’on a des personnes qui ne tiennent que par la prise de médicaments, des personnes qui sont tellement mal qu’elles se mettent fréquemment en maladie. Avec aux extrêmes des personnels qui se suicident. »

Mais ce qui paraît avoir déterminé les syndicats à appeler à une réaction est l’annonce qu’il n’y aurait pas d’augmentation générale des salaires, alors qu’en 2014 le groupe a réalisé trois milliards de bénéfices et que son PDG a touché une rémunération totale de 1,275 million d’euros.

Depuis l’annonce de la grève le 11 mars, la direction a réagi et, selon les syndicats, elle a commencé localement à faire des propositions salariales améliorées, mais toujours rien sur les conditions de travail. Le personnel devra continuer à se défendre.

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