Université Paris 13 : non aux suppressions de postes !18/02/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/02/2429.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Université Paris 13 : non aux suppressions de postes !

À l’occasion du départ en retraite d’une quarantaine d’enseignants de l’université Paris 13 de Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis, une vingtaine de postes sont de fait supprimés. Mais le conseil d’administration de l’université, qui devait l’officialiser vendredi 13 février, a dû être annulé devant la mobilisation d’une centaine d’étudiants, d’enseignants et d’autres membres du personnel qui s’y sont invités. Du coup, la direction de l’université a prudemment décidé que le prochain conseil aurait lieu… à Créteil, à plus d’une heure de transport !

Hollande a annoncé la création de 1 000 postes supplémentaires pour l’ensemble des universités à l’échelle nationale, ce qui est loin d’être suffisant. Cela ne signifie en rien la création réelle d’embauches supplémentaires sur place, mais seulement l’autorisation donnée aux universités de créer ces postes. Or les universités, déclarées « autonomes », doivent se débrouiller pour tout faire fonctionner avec des crédits en baisse continuelle depuis des années. Résultat : les sommes, déjà dérisoires, allouées par le gouvernement suite à l’annonce de ces créations de postes, sont souvent utilisées à d’autres choses par la direction locale.

Cela ne l’empêche même pas de chercher à faire des économies dans tous les autres domaines : baisse du chauffage dans certaines salles de cours, suppression d’heures de travaux dirigés, cours communs où on rassemble des étudiants de formations ou de niveaux différents, suppression pure et simple de certaines matières, ou remplacement des enseignants permanents par des contractuels, et tant pis si leur contrat les oblige à partir en cours d’année.

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