Dans les centres d’appel d’EDF, où les salariés font un travail astreignant en répondant au téléphone, il y a une menace sérieuse. L’horaire actuel est de 34 heures, payées 35, accomplies en quatre jours, dont 60 % du temps passé au téléphone. Dans les faits, ces 60 % sont souvent dépassés.

Le projet de la direction est de passer de quatre à cinq jours, en imposant donc de travailler un peu moins chaque jour mais en effectuant 35 heures, toujours payées 35. La direction y gagnerait donc une heure de plus par semaine. Le personnel, lui, y gagnerait un jour de liberté en moins. C’est sans doute ce que la direction considère comme une initiative gagnant-gagnant.