La dette de l'État : Une fuite en avant que les travailleurs n'ont pas à colmater23/12/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/12/2421.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

La dette de l'État : Une fuite en avant que les travailleurs n'ont pas à colmater

« La dette à rembourser pour ne pas la laisser à nos petits-enfants » : voilà l'argument que Hollande, Valls et tous les ministres nous assènent pour justifier les sacrifices qu'ils imposent. Mais voilà que l'État s'apprête à emprunter encore 187 milliards d'euros en 2015, « une somme quasiment record sur la décennie, le pic ayant été atteint en 2010 (188 milliards) » commente le journal Les Échos !

Cela représente 14 milliards de plus qu'en 2014. Il s'agit de payer 116,5 milliards de dettes qui arrivent à échéance en empruntant à nouveau. Cela s'appelle faire de la cavalerie, une pratique plus que douteuse quand on est un particulier. Et puis il faut emprunter pour payer le déficit budgétaire programmé de 74,4 milliards cette année.

C'est dire que le gouvernement n'a nulle intention de fermer les cordons de la bourse devant les exigences du patronat, entièrement responsable du déficit budgétaire car il reçoit chaque année plus de 100 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales, de dégrèvements fiscaux, de subventions et autres cadeaux.

La dette de l'État ne diminue pas, pour le plus grand bénéfice aussi de ceux qui touchent les quelque 50 milliards d'intérêts qu'il verse chaque année.

Ces emprunts sont contractés dans l'intérêt du patronat, les travailleurs n'en voient jamais la couleur, et ce n'est pas à eux de les rembourser !

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