Réchauffement climatique : Nouvel avertissement05/11/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/11/2414.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Réchauffement climatique : Nouvel avertissement

Dimanche 2 novembre, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le GIEC, a rendu public son rapport, le cinquième après ceux de 1990, 1995, 2001, 2007... Des rapports à chaque fois plus alarmants et plus sûrs aussi de la responsabilité de l'activité humaine.

Voilà des années que des scientifiques affirment que celle-ci est la cause principale du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle et, dans ce nouveau rapport, ils attestent que le taux de certitude de cette affirmation est désormais de 95 %.

Si aucune mesure n'est prise pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, notamment de dioxyde de carbone (CO2), le réchauffement pourrait atteindre 4 ° C d'ici la fin du siècle, disent-ils. Les conséquences pourraient alors être dramatiques : fonte des glaciers, montée des eaux, submersion de territoires, déplacements de population, cyclones et inondations pour les uns, sécheresse pour les autres...

Le rapport du GIEC en appelle à « agir vite et de manière décisive si nous voulons éviter des conséquences destructrices. » Il affirme que « nous avons les moyens de limiter le changement climatique en cours et de construire un meilleur futur. » Oui, sans contestation possible, l'humanité pourrait se construire un meilleur futur !

Le rapport en appelle aux « décideurs » pour leur demander de « prendre des décisions car le temps joue contre nous. » Il les exhorte à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 50 % d'ici à 2050. Mais si cela s'adresse aux politiques, qui sont les représentants des industriels et des financiers, autant demander à des incendiaires d'éteindre le feu. Car ce sont eux les principaux responsables de la catastrophe. Leurs critères de choix sont leurs profits immédiats et absolument pas le futur de la planète.

Oui, celle-ci est en danger. Le moyen d'y remédier serait de réorganiser les productions industrielles et alimentaires en fonction des besoins des générations futures afin qu'elles puissent continuer à y vivre. Ce n'est pas ce qu'on peut attendre du système capitaliste.

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