Union Front de gauche, Verts, et dissidents PS ? Une nouvelle gauche... aussi antiouvrière que l'autre19/06/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/06/lo-2394.jpg.445x577_q85_box-0%2C130%2C1712%2C2350_crop_detail.jpg

Leur société

Union Front de gauche, Verts, et dissidents PS ? Une nouvelle gauche... aussi antiouvrière que l'autre

Tous les ténors du PCF, du Parti de gauche, des Verts se félicitent des amendements proposés par les 100, les 41, ou moins peut être, députés PS qui veulent faire entendre « leur différence » avec Valls. Voilà ce qui serait à leurs yeux l'ébauche d'un nouveau front « pour une vraie gauche ».

Mais c'est vrai que tout cela juge et les uns et les autres. Car il est bien difficile à dire sur quoi porte la fronde de ces « frondeurs », en dehors d'incantations fumeuses à la croissance, que tous présentent comme LE remède à tous les maux.

Cependant, interviewé le 17 juin sur Europe 1, un des porte-parole de cette « vraie gauche », le socialiste Germain, a déclaré d'entrée qu'il était sur la même ligne que Valls sur la grève SNCF, qu'il juge irresponsable. Et de lancer un appel en direction des grévistes, auxquels il a demandé de reprendre immédiatement le travail, ajoutant qu'il voterait sans aucune réticence le projet de loi du gouvernement. Il a ensuite dit tout le bien qu'il pense de Valls, qui aurait juste commis la faute de se tromper de diagnostic en matière économique.

Ce serait donc là la relève sur laquelle compte s'appuyer le PCF, pour ne pas parler des autres. Un Germain et ses acolytes ne valent pas mieux que Valls et Hollande, Laurent et les dirigeants du PCF le savent bien. Sans être même au gouvernement, ils vomissent déjà leur haine des travailleurs en lutte, Alors demain ?

En prétendant construire ainsi une alternative au gouvernement Hollande, les dirigeants du PCF trompent leurs militants, leurs sympathisants et leurs électeurs. Ces pseudo-dissidents sont de la même trempe que les Valls, Rebsamen et Hollande. Vouloir aller au gouvernement avec une telle bande, c'est être prêt à justifier demain une politique antiouvrière qui ne vaudrait pas mieux que celle d'aujourd'hui.

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