Gare Montparnasse19/06/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/06/lo-2394.jpg.445x577_q85_box-0%2C130%2C1712%2C2350_crop_detail.jpg

Travailleurs en lutte

Gare Montparnasse

À Paris-Montparnasse, la grève est bien suivie. La gare est envahie de « gilets rouges », envoyés par la direction pour tenter de renseigner les voyageurs.

Les guichets grandes lignes sont tenus par des cadres, des non-grévistes et des saisonniers. Mais les cadres sont tellement incapables d'éditer les billets que la direction a dû mettre en place un filtrage à l'entrée de la salle des ventes : elle a une peur bleue de voir la vente envahie par les grévistes, mais elle a surtout honte de voir ses cadres se couvrir de ridicule !

Tous les jours, plus d'une centaine de cheminots se réunissent le matin pour faire le point et reconduire la grève à la quasi-unanimité. On y retrouve des employés des guichets, de l'accueil, des conducteurs ou des contrôleurs, des collègues de la sécurité ferroviaire, de l'entretien des voies comme des caténaires. Même si une majorité a choisi de faire grève en restant chez soi, on peut tous les jours croiser de nouvelles têtes.

Pour l'instant, dans la gare, la CGT et Sud sont à l'initiative du mouvement, rejoints par FO. Les organisations syndicales appellent résolument à la reconduite du mouvement. Mardi 17 juin au matin, une prise de parole dans la gare a été l'occasion d'accueillir les grévistes de la Seita, venus de Nantes réclamer eux aussi des garanties pour leur avenir. Tous ensemble, les grévistes ont quitté la gare en direction de l'Assemblée nationale.

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