Droit international : « La raison du plus fort est toujours la meilleure »26/03/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/03/une2382.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Droit international : « La raison du plus fort est toujours la meilleure »

Lors de sa tournée européenne, fin mars, le président américain Obama a tenu à montrer ses muscles à ses alliés du Vieux Continent ainsi qu'à Poutine. Il a ainsi profité d'une réunion à laquelle assistaient une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement en marge du sommet du G7 – la réunion des sept plus grandes puissances mondiales – pour rappeler que l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique-Nord), cette coalition militaire créée par les États-Unis contre l'Union soviétique au sortir de la Seconde Guerre mondiale, restait « l'alliance la plus forte de l'histoire de l'humanité ». Et, bien que l'URSS, qui avait servi de prétexte à constituer ce bloc militaire, ait disparu depuis près d'un quart de siècle, l'OTAN reste menaçante.

Obama pointe là ce qui se trouve au cœur du « droit international » : la force militaire qui l'impose. Et ce n'est pas le secrétaire général de l'OTAN qui dira le contraire, lui qui vient d'accuser la Russie de « ne pas tenir compte des appels (occidentaux) à se conformer au droit international » en s'engageant ainsi « dans une voie dangereuse ».

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