Les soldats européens se pressent lentement23/01/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/01/une2373.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Les soldats européens se pressent lentement

Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé, lundi 20 janvier, le lancement d'une opération militaire de l'Union européenne en Centrafrique. Hollande avait annoncé en décembre dernier avoir obtenu de ses homologues européens la promesse d'un tel engagement. Mais les modalités de sa mise en oeuvre seraient encore en discussion. Le nombre de soldats – peut-être 500 selon certaines sources – est incertain, de même que la durée qui ne devrait pas dépasser six mois, et le nombre de pays qui y participeraient. Seule l'Estonie a évoqué l'envoi d'un modeste contingent de 55 soldats avec des véhicules blindés. La Pologne et la Belgique pourraient également contribuer à l'opération.

Après un vote à l'ONU et l'approbation de plusieurs Parlements nationaux, ce corps expéditionnaire européen sera peut-être finalement déployé autour de l'aéroport de Bangui vers la fin du mois de février.

Hollande aimerait bien pouvoir obtenir le soutien de l'Union européenne pour financer son intervention militaire dans ce qu'il est convenu d'appeler le pré carré de l'impérialisme français. Mais les dirigeants européens, eux, ne sont manifestement pas très pressés d'engager des dépenses dont seuls les capitalistes français tirent profit.

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