Chômage dans le monde : Le capitalisme nous prépare le pire23/01/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/01/une2373.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Chômage dans le monde : Le capitalisme nous prépare le pire

D'après l'Organisation internationale du travail (OIT), il y avait 202 millions de chômeurs dans le monde fin 2013. Ce chiffre est bien en deçà de la réalité vu les conditions de survie de l'immense majorité de la population de la planète qui se concentre dans les bidonvilles des grandes villes et ne parvient que rarement à trouver un emploi régulier. Mais même d'après les propres critères de l'OIT, la situation ne fait que se dégrader.

Alors que certains parlent de développement en Chine, de croissance en Afrique, de sortie de crise aux États-Unis, tous les panneaux sont au rouge : il y a selon ces chiffres 5 millions de chômeurs en plus par rapport à l'année précédente, et il y en aura sans doute 4 millions de plus l'année prochaine sur la planète. Partout la durée du chômage a augmenté. Elle a doublé en moyenne depuis 2007, et aux États-Unis le chômage de longue durée touche désormais 40 % des sans-emploi.

De plus, l'OIT, cet organisme tout ce qu'il y a de plus officiel, montre à quel point la situation se dégrade même pour ceux qui ont un travail. Les nouveaux emplois créés depuis le début de la crise de 2007 sont non seulement bien moins nombreux, mais surtout beaucoup plus précaires : des emplois de travailleurs indépendants, de travailleurs familiaux, sans couverture sociale et avec des salaires de misère. En 2013, 375 millions de salariés auraient gagné moins de 1,25 dollar par jour.

Et dans le même temps, les grands trusts internationaux consacrent une part croissante de leurs profits à racheter leurs propres actions pour les détruire, afin de faire monter la valeur de leur capital.

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