Temps partiel : Et un recul de plus du gouvernement15/01/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/01/une2372.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Temps partiel : Et un recul de plus du gouvernement

Une fois de plus, le gouvernement s'est aplati devant le patronat. Lundi 13 janvier, le ministère du Travail a décidé de reporter de six mois l'application de la loi sur le temps partiel qui devait entrer en vigueur dès le 1er janvier.

Cette mesure interdisait aux employeurs de signer des contrats de travail inférieurs à 24 heures hebdomadaires - ce qui correspond déjà à un salaire insuffisant pour vivre. Cela, c'était le côté pile. Mais, côté face, s'étalait toute une liste de dérogations possibles : pour les étudiants de moins de 26 ans, les salariés qui en font la demande explicite, ceux qui cumulent plusieurs emplois, les intérimaires et les employés des particuliers. Et comme si la liste n'était déjà pas assez longue, les employeurs pouvaient en plus déroger à la loi, à condition cependant d'avoir négocié des accords d'entreprise avec les représentants du personnel.

C'est ce dernier point, restreignant un peu le droit des patrons de faire ce qu'ils veulent sans contrainte, qui les a fait grincer des dents. Ils craignaient en effet que certains syndicats se montrent rétifs pour leur accorder la dérogation demandée. Et, comme d'habitude, ils ont fait le chantage à l'emploi.

Eh bien, le gouvernement leur a accordé satisfaction et a repoussé au 1er juillet la loi sur les 24 heures de travail. En attendant de la reporter à Pâques ou à la Trinité 2015 ?

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