Quand l'Europe « rassure » la Russie18/12/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/12/une2368.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Quand l'Europe « rassure » la Russie

Vu l'opposition farouche de Moscou à tout rapprochement de l'Ukraine avec l'Europe de l'Ouest, les chefs de la diplomatie des pays membres de l'Union européenne viennent de rencontrer leur homologue russe.

Officiellement, il s'agissait de le convaincre que, si Kiev signait l'accord d'association avec l'Union européenne, cela n'aurait « aucun impact négatif sur la Russie ».

C'est une mauvaise plaisanterie. Vu l'étroite imbrication, qui date de l'époque soviétique, des économies ukrainienne et russe, ce que vise Bruxelles - ouvrir sans restrictions l'Ukraine aux grands groupes ouest-européens - entraînerait à brève échéance un déferlement de produits européens sur le marché russe.

Conséquences ? La fermeture de nombreuses usines, le développement du chômage, sans oublier la perte de sources d'enrichissement pour les bureaucrates et affairistes russes, qui contrôlent de fait le commerce et l'industrie de ce pays.

Mais, puisque les diplomates ouest-européens assurent qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter...

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