Ligne D du RER : Grève à la Maintenance18/09/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/09/une2355.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ligne D du RER : Grève à la Maintenance

La SNCF et le STIF (Syndicat des transports d'Ile-de-France) ont prévu d'augmenter le nombre de RER en circulation aux heures de pointe sur la ligne D... sans augmenter pour autant le nombre total de rames, ce qui oblige à les entretenir avec une fréquence plus élevée.

Aux ateliers de maintenance de ces RER, à Villeneuve-Saint-Georges, cela se traduirait pour la plupart des agents par une dizaine de nuits par mois et un week-end sur trois qui devraient être désormais travaillés.

Réunis plusieurs fois en assemblée générale dans les semaines précédentes, avec à chaque réunion près des deux tiers des effectifs présents (soit environ 70 agents), les travailleurs n'ont eu comme réponse à leur mécontentement que de vagues promesses concernant des embauches et quelques passages à la qualification supérieure.

Dimanche 8 septembre, ils ont décidé de se mettre en grève pour se faire entendre, en particulier sur l'aménagement des horaires et l'augmentation des salaires. Une vingtaine de grévistes sont venus tenir un piquet de grève à l'entrée du dépôt, le jour où la nouvelle organisation devait être mise en place. Pendant les trois jours de grève, le taux de grévistes était de près de 70 %, avec des équipes dépassant les 90 % et la passivité complice d'une partie de la maîtrise. Pour continuer à sortir des rames des ateliers, la SNCF a été obligée de faire venir des cadres de Saint-Pierre-des-Corps.

Devant cette mobilisation, la direction a finalement accordé une prime exceptionnelle de 400 euros, deux heures supplémentaires payées par week-end et une augmentation de la prime de travail pendant quatre mois. La reprise a été votée à une courte majorité le mardi 11 septembre, ce qui n'empêchait pas des travailleurs de considérer qu'il n'y avait pas encore le compte.

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