La Chapelle-Saint-Luc (Aube) : Comité d'accueil pour Benoît Hamon11/09/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/09/une2354.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

La Chapelle-Saint-Luc (Aube) : Comité d'accueil pour Benoît Hamon

Surprise, surprise. Jeudi 5 septembre, le ministre de l'Économie sociale et solidaire Benoît Hamon accompagné du maire de La Chapelle-Saint-Luc, du préfet,... ont été accueillis devant la mairie par une petite manifestation.

Les militantes et militants du syndicat CGT de la commune voulaient rappeler au ministre leur hostilité au blocage des salaires, avec notamment le gel de l'indice de la fonction publique, ainsi qu'aux nouvelles attaques contre les retraites. Le ministre s'est entendu reprocher que le gouvernement ne manifeste sa solidarité qu'envers le patronat en lui facilitant les licenciements, la baisse des salaires et des pensions, en réduisant les financements des collectivités territoriales.

Benoît Hamon a eu le culot de répondre que ce gouvernement allait prendre réellement en compte la pénibilité pour avancer l'âge du départ à la retraite et que cela allait concerner 20 % des salariés. Comme si cette pénibilité, qui détruit la santé des travailleurs, était inévitable et ne pouvait que continuer à exister au vingt et unième siècle. En réalité ce « compte pénibilité » n'est qu'un alibi pour faire passer une réforme qui va aggraver les conditions d'existence de tous les travailleurs.

Le maire de la commune, Olivier Girardin, a entendu à nouveau la demande de titularisation des emplois précaires, le remplacement des agents absents,... revendications déjà exprimées lors d'autres grèves et manifestations mais qui sont encore sans réponse. Si ce n'est la suppression de la journée de carence, mais sans effet rétroactif au 1er janvier.

Il s'est félicité de la mise en place d'un restaurant d'entreprise dans le cadre d'une coopérative, vantant les mérites du partenariat public-privé. Sauf que ce projet ne peut faire oublier l'augmentation du nombre des repas distribués aux restos du coeur et n'atténue pas tous les sacrifices imposés à la population à cause des salaires insuffisants, de la hausse du chômage et des augmentations des impôts !

De plus, ces partenariats entre le public et le privé, entre les associations et l'État d'un côté et de l'autre le monde du profit sont trop souvent un moyen supplémentaire pour les gouvernements de subventionner le patronat.

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