Martin Luther King : « I have a dream »28/08/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/08/une2352.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Martin Luther King : « I have a dream »

« Je fais un rêve. » C'est par ces mots qu'il y a cinquante ans Martin Luther King accueillait à Washington la marche organisée contre le racisme et la ségrégation. Ce rêve était celui de l'égalité entre Blancs et Noirs, à une époque où les meurtres racistes étaient monnaie courante dans le sud des États-Unis, et où un Noir ne pouvait travailler, habiter ou aller à l'école là où il le voulait. Le pasteur Martin Luther King prônait la non-violence. Il déclarait : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent... recherchez la réconciliation, la justice, et non la violence. » Cet immense rassemblement marqua l'aboutissement du combat mené depuis une dizaine d'années par les Noirs américains et ceux qui les soutenaient, mais ce fut aussi un tournant vers d'autres formes de lutte plus radicales.

Lorsqu'un an plus tard une législation mit théoriquement fin à la ségrégation, les Noirs purent constater qu'elle n'empêchait ni le racisme ni les inégalités et que le rêve de Martin Luther King ne se réaliserait pas pacifiquement. Des organisations noires plus radicales apparurent, qui rejetèrent la non-violence au profit de la lutte armée. Des émeutes éclatèrent désormais chaque année dans les ghettos des grandes villes.

Mais même alors, Martin Luther King continua à apparaître comme un symbole vivant de la lutte des Noirs américains. C'est bien pourquoi il fut assassiné par un tireur blanc le 4 avril 1968 dans la ville de Memphis.

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