Espagne : Des mesures qui aggravent le chômage des jeunes14/08/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/08/une2350.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Espagne : Des mesures qui aggravent le chômage des jeunes

En Espagne, où le taux de chômage parmi les jeunes de moins de 25 ans dépasse déjà les 56 %, le gouvernement voudrait faire payer encore plus la crise aux jeunes des classes populaires qui parvenaient jusqu'à maintenant, grâce à une bourse, à faire des études dans les universités.

À partir de la prochaine rentrée, le gouvernement voudrait priver de bourse les étudiants dont les résultats seraient jugés insuffisants. Or, pour des milliers de jeunes, l'absence de bourse signifie non pas l'entrée dans la vie active, puisque de toute façon il n'y a pas d'emplois, mais leur l'entrée dans le cycle infernal de la vie de chômeur, sans espoir d'emploi et sans indemnisation. Et ce sera le même sort que subiront les dizaines de milliers d'étudiants qui ne peuvent plus payer leurs droits d'inscription.

Voilà l'avenir que les dirigeants espagnols réservent aux jeunes des classes populaires qui espéraient que des études, possibles s'ils avaient une bourse, leur permettraient un jour de trouver un emploi.

Avec les nouvelles mesures, cet espoir sera une chimère de plus. En réalité jeunes diplômés au chômage et jeunes exclus des universités, faute de ressources familiales et de résultats considérés (par qui ?) probants, ont une fois de plus l'occasion de mesurer l'absurdité d'un système qui va écarter de la vie économique et sociale plus de 60 % de ses forces vives.

Il y a deux ans, des centaines de milliers de jeunes ont crié leur indignation. Dans tout le pays, il va falloir aujourd'hui aller plus loin et faire reculer le gouvernement sur ces attaques tous azimuts.

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