Indemnités chômage : Un aveu de Marine Le Pen04/07/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/07/une2344.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Indemnités chômage : Un aveu de Marine Le Pen

Le 26 juin, sur France Inter, Marine Le Pen a été interpellée par un travailleur qui, depuis vingt ans, dispose d'un emploi, cotise et paye des impôts en France, sans avoir la nationalité française.

Sa question portait sur les conséquences concrètes d'une application du programme du Front national : que se passerait-il au cas où le patron licencie tout le monde dans l'entreprise où il travaille ? Marine Le Pen a répondu que, dans ce cas, il perdrait ses droits au chômage au bout de six mois, à la différence de ses collègues, « car vos collègues sont français, Monsieur, et je trouve tout à fait normal que, dans un pays, les nationaux ont plus de droits que ceux qui n'ont pas la nationalité ».

Le Front national trouve normal qu'un patron puisse mettre les travailleurs à la porte quand ça lui chante. Il ne trouve rien à redire non plus à ce qu'en France, actuellement, près de la moitié des chômeurs ne soient pas indemnisés, et que cette proportion ait grimpé plus vite que le nombre de chômeurs. Marine Le Pen voudrait restreindre encore ceux qui ont droit aux indemnités de chômage en radiant nombre de travailleurs au bout de six mois de chômage, sous prétexte de nationalité. Or le patron a retenu chaque mois 6,7 % du salaire au titre de l'assurance chômage, payée par tous les salariés, quelle que soit leur nationalité. Refuser de les indemniser, c'est purement et simplement un vol !

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