PSA - Sochaux : Peugeot licencieur02/05/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/05/une2335.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA - Sochaux : Peugeot licencieur

Le 26 avril, la direction de l'usine de Sochaux a annoncé, pour le 15 juillet prochain, le « démontage » de l'équipe de nuit, qui compte environ 1 200 ouvriers, équipe qu'elle avait mise en place en octobre 2009.

Alors que la région Alsace-Franche-Comté enregistre un recul de l'emploi en intérim de 26,2 % depuis le début de l'année, PSA va encore licencier 850 intérimaires, sans parler des sous-traitants et équipementiers qui en feront autant.

PSA affirme avec le dernier des cynismes que l'arrêt de l'équipe de nuit permettra d'économiser 4,7 millions d'euros ; des millions qui, retirés des poches des familles ouvrières, iront gonfler celles des actionnaires.

À Sochaux, les licenciements d'intérimaires s'ajoutent aux 579 suppressions d'emplois, dont 200 ouvriers, du plan de PSA qui prévoit de supprimer pas moins de 11 200 emplois au total, incluant la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois.

La rumeur de l'arrêt de l'équipe de nuit courait depuis quelques mois déjà. Les embauchés se demandent maintenant à quel poste ils vont se retrouver, d'autant que ceux qu'occupaient les intérimaires sont réputés pénibles. Et puis, changer de rythme et d'horaire quinze jours avant les congés, cela sort de l'entendement.

Aujourd'hui, dans les discussions, des ouvriers disent qu'une fois tout payé il ne reste plus rien pour vivre et que cela va finir par « péter ». Crouler sous le travail pour les uns, pendant que d'autres vont devoir en rechercher un, fait que l'idée de répartir le travail entre tous, intérimaires compris, sans diminution de salaire, est comprise dans les ateliers.

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