Mal-logés : Un plan d'urgence...pour les entreprises du bâtiment02/05/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/05/une2335.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Mal-logés : Un plan d'urgence...pour les entreprises du bâtiment

Selon une enquête récente, les locataires paieraient en moyenne un loyer mensuel de 551 euros, ce qui représenterait 36,5 % de leurs ressources. Comme toutes les moyennes, celle-ci masque les différences. Pour les locataires les plus modestes, le loyer absorbe une part beaucoup plus importante de leurs revenus. En particulier quand, en raison de la pénurie de logements sociaux, ils sont obligés d'en passer par la voracité de propriétaires qui leur louent à prix d'or des logements indignes. L'enquête montre que, pour payer leur loyer, plus de la moitié des locataires interrogés (56 %) rognent sur leurs dépenses de santé.

Soi-disant pour remédier à la pénurie de logements sociaux, Hollande et Duflot, sa ministre du Logement, ont annoncé le 21 mars dernier un « plan d'investissement d'urgence pour le logement ». En fait d'urgence, au vu des vingt mesures annoncées, il s'agit plus pour le gouvernement de venir en aide aux entreprises du bâtiment mises à mal par la crise économique (par exemple en « facilitant la gestion de leur trésorerie par une adaptation de la législation ») que de venir au secours des familles qui ont du mal à se loger. Dans ce cas-là aussi, Hollande a choisi son camp, et ce n'est pas celui des classes populaires.

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