Patrimoine des ministres : Tout montrer ou pas...17/04/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/04/une2333.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Patrimoine des ministres : Tout montrer ou pas...

Qu'apprennent les patrimoines des ministres qui viennent d'être publiés ?

Bien sûr il y a ceux qu'on savait riches, comme Fabius par exemple. S'il n'a plus son appartement place du Panthéon, il n'est pas à la rue, puisqu'il déclare un appartement de 2,7 millions, soit plus de 200 m² dans un bon quartier parisien. Plus ses deux maisons en province, plus ses meubles, plus... Sans mégoter, il en a pour plus de six millions en tout. À côté, Ayrault, malgré sa belle maison de Nantes estimée à 650 000 euros et sa résidence qui n'est pas si secondaire que cela, puisqu'elle en vaut presque autant, fait figure de parent pauvre de province. Rajoutons tout de même près de 200 000 euros de placements financiers divers...

À quelques exceptions près, les autres sont plus modestes : Peillon n'a qu'une maison, estimée à 800 000 euros tout de même, et dont il doit encore les deux tiers. Si Montebourg a attendri les journalistes avec sa demi-place de parking en usufruit à Dijon, il possède également pour 600 000 euros de biens immobiliers et « a des espérances », comme disait la littérature du XIXe siècle : il héritera un jour, outre sa place de parking, de biens immobiliers d'une valeur de 300 000 euros. Mais on n'ira pas jusqu'à supposer que c'est parce qu'il possède une vieille Peugeot qu'il défend aujourd'hui le PDG de l'entreprise.

Tout cela range ces politiciens parmi les ménages aisés, dans les 10 à 15 % supérieurs du pays. Mais, s'ils sont au service de la bourgeoisie, ils n'en sont que les larbins. Leur patrimoine se compte au mieux en millions, ce qui les met à l'abri du besoin, quand celui des bourgeois se compte en milliards.

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