Levée de boucliers17/04/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/04/une2333.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Levée de boucliers

L'obligation faite aux ministres, et bientôt aux parlementaires, de rendre publique la composition de leur patrimoine a semé le trouble. Claude Bartolone, président socialiste de l'Assemblée nationale, y voit une « mesure dangereuse contre la démocratie ». « Cela peut déraper, a expliqué de son côté Jean-Pierre Bel, président socialiste du Sénat. Il ne faut pas en arriver à l'Inquisition ou à l'opération Mains propres. On n'est pas en 1793. » Qu'il se rassure : en Italie, malgré l'opération « Mains propres », Berlusconi et un certain nombre d'autres ont gardé la tête sur les épaules, et même le pouvoir.

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