Après les voeux, les hausses de prix : Il faut que les salaires suivent !02/01/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/01/une2318.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Après les voeux, les hausses de prix : Il faut que les salaires suivent !

Le 1er janvier voit traditionnellement des hausses de prix, et cette année n'échappe pas à la règle, loin s'en faut.

L'électricité augmente de 2,5 %, venant après la hausse de 2 % de juillet ; 2,4 % de plus pour le gaz, soit 33 % d'augmentation sur les cinq dernières années ; 2,8 % de plus en moyenne pour les timbres, 1,9 % pour la SNCF, 2,4 % pour les transports en Île-de-France et six euros de plus pour la redevance audiovisuelle. Ce sont aussi les plus faibles revenus qui seront comparativement bien plus frappés que les riches par les hausses d'impôt, avec le gel du barème qui se poursuit, la diminution de l'avantage fiscal accordé aux familles et, à partir d'avril, une nouvelle taxe de 0,3 % sur les pensions de retraite.

À ces hausses s'ajoutent celle des loyers, puisque l'indice de référence qui autorise une augmentation légale se situe autour de 2,2 %, ainsi que les hausses continuelles des produits alimentaires de base : viande, laitages, fruits et légumes, pâtes alimentaires, etc.

Le gouvernement et les capitalistes se défendent en disant que cela ne pèsera pas lourd sur les budgets, dix à quinze euros annuels pour chaque poste. Mais mis bout à bout, ces « pas grand-chose » finissent par peser lourd sur le budget des petites gens, travailleurs, retraités ou chômeurs, d'autant plus que les salaires ou les pensions ne suivent pas.

Ceux qui imposent ces hausses de prix à la population disent qu'ils y sont bien obligés s'ils ne veulent pas être « dans le rouge », qu'ils ne font que suivre l'envolée des cours des matières premières ou les hausses décidées par leurs fournisseurs. En somme, en répercutant les hausses de prix, ils s'appliquent à eux-mêmes l'échelle mobile... des bénéfices mais la refusent pour les salaires des travailleurs.

Pour ne pas devoir payer afin de sauvegarder les bénéfices d'une minorité de possédants, il faudra imposer l'échelle mobile des salaires et des pensions : les prix augmentent, les salaires doivent suivre !

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