Visons et chinchillas chez « ma tante »12/12/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/12/une2315.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Visons et chinchillas chez « ma tante »

À l'approche de l'hiver, on assiste à un défilé insolite aux portes du Crédit municipal de Paris, alias Ma tante.

Des femmes en voiture avec chauffeur viennent y rechercher leurs coûteuses fourrures, déposées au début de l'été. Ce ne sont pas des bourgeoises ruinées, mais des femmes de la haute qui viennent récupérer manteaux, vestes ou visons qu'elles avaient laissés en dépôt, afin qu'ils bénéficient des chambres froides du Mont de piété. Une combine à bon marché, en quelque sorte.

Qui peut dire que la bourgeoisie n'a que mépris pour le service public ?

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