Le procès de l'ancien majordome du pape s'est ouvert à Rome, derrière les murs du Vatican. Il est accusé d'avoir volé des documents secrets à son patron et d'en avoir transmis les photocopies à la presse. D'où une série de révélations sur les luttes féroces entre les clans qui divisent les cardinaux en prévision de la succession du pape actuel, la corruption qui règne dans l'administration papale, l'obscurité qui entoure ses opérations financières, ses liens étroits avec les milieux politiques, etc. Autrement dit, la réalité dépasse la fiction.

Pour se défendre, l'accusé a expliqué qu'il voulait « remettre l'Église sur les rails » par la dénonciation du « mal et de la corruption » au sein du Vatican. Et pourquoi pas croire au bon Dieu, pendant qu'il y est ?