Fin juin, la 10e journée des PME, intitulée Planète PME 2012, s'est tenue à Paris. Il s'agit d'un grand rendez-vous d'affaires entre les dirigeants des petites et moyennes entreprises (qui parfois emploient plusieurs centaines de salariés) et un certain nombre de représentants des banques, des chambres d'industrie, des départements, etc. Le chef du gouvernement tunisien était présent ainsi que diverses délégations étrangères.

Quant au nouveau gouvernement, il était cette année surreprésenté, avec pas moins de sept ministres : Jean-Marc Ayrault le Premier ministre en tête, suivi de Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Najat Vallau-Elkacem, Sylvia Pinel, Fleur Pellerin, Nicole Bricq.

Les patrons des PME, qualifiées de « moteur central de l'économie », ne pourront pas dire que le gouvernement n'est pas attentif à leurs besoins. Pierre Moscovici, ministre de L'Économie, a d'ailleurs expliqué combien il entendait défendre la « compétitivité » des entreprises et donc mettre en oeuvre « une politique de financement au service de l'économie réelle, au plus près des entreprises et de leurs besoins ». Mais, concernant les besoins essentiels des travailleurs de ces mêmes PME, rien ne fut dit. Ce n'est pas le sujet... ni la priorité du gouvernement.