Nathalie Arthaud candidate en Seine-Saint-Denis16/05/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/05/une2285.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Élections législatives

Nathalie Arthaud candidate en Seine-Saint-Denis

Notre camarade Nathalie Arthaud est candidate aux élections législatives du 10 juin dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis, qui regroupe Aubervilliers et Pantin. Elle a pour suppléante notre camarade Armonie Bordes.

Elle a présenté sa campagne au cours d'une conférence de presse mercredi 9 mai, en déclarant notamment :

« Nous ne dirons pas "Envoyez un député communiste révolutionnaire et il fera avancer la cause ouvrière à l'Assemblée nationale". Nous nous présentons pour affirmer l'existence d'un courant communiste révolutionnaire dans le pays et pour continuer de populariser un programme de lutte pour les travailleurs : l'interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, l'indexation des salaires et des retraites sur les prix ainsi que le contrôle des travailleurs sur les entreprises.

Ce programme de lutte que nous avons défendu dans l'élection présidentielle est toujours d'actualité. L'élection de Hollande n'y change rien !

Les travailleurs ne feront pas l'économie de luttes puissantes pour se défendre et imposer leurs intérêts vitaux.

Il y a bien sûr aujourd'hui, parmi les travailleurs, un sentiment de satisfaction général de s'être débarrassés de Sarkozy. Mais ce n'est pas non plus l'enthousiasme et il y a bien peu d'illusions vis-à-vis de Hollande.

Et pour cause ! Dans sa campagne, Hollande ne s'est engagé sur rien vis-à-vis des travailleurs. Sauf quelques gestes distillés au compte-gouttes aux uns et aux autres, comme l'augmentation de l'allocation rentrée scolaire ou encore la retraite à 60 ans pour ceux qui ont cotisé 41 annuités, Hollande ne s'est engagé sur rien d'essentiel, et sûrement pas sur des mesures à même de combattre le chômage et les petits salaires.

Et il n'y a en effet aucune illusion à se faire car, si Sarkozy est parti, les maîtres de l'économie et de la société sont toujours là ! Le grand patronat, les banquiers, les grands groupes industriels et financiers, qui ont fait la pluie et le beau temps sous la présidence de Sarkozy, continueront à le faire sous Hollande.

(...) Personne n'imagine aujourd'hui que l'enjeu pour les travailleurs va se situer dans quelques élus socialistes de plus à l'Assemblée, ni même par quelques élus du Front de gauche supplémentaires, qui de toute façon ne pèseront pas plus, à une poignée, qu'une élue de LO seule.

Tous ceux d'accord avec notre programme de lutte pourront le dire au travers de leur vote.

Tous ceux qui sont conscients qu'il faut changer la société de fond en comble et la réorganiser sur des bases communistes pourront l'affirmer. C'est en étant nombreux à voter pour ces perspectives que l'on contribuera à donner de la force et du crédit à ces idées, qui sont les seules susceptibles de préparer l'avenir pour les travailleurs. »

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