Main Sécurité - Dunkerque : Nouvelle provocation patronale29/03/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/03/une2278.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Main Sécurité - Dunkerque : Nouvelle provocation patronale

Depuis le 6 mars, onze travailleurs de la société Main Sécurité qui effectuent le gardiennage à ArcelorMittal Dunkerque sont mis à pied et menacés de licenciement parce qu'ils n'auraient pas effectué un contrôle d'entrée un jour de grande tempête. En fait, il s'agit pour la direction de faire un exemple contre des travailleurs qui, quelques jours avant, avaient fait grève pour une augmentation de salaire de 80 euros brut.

Mardi 20 mars, les deux délégués syndicaux recevaient leur planning de travail pour les jours suivants. Mais à peine s'y étaient-ils présentés qu'un huissier leur signifiait qu'ils étaient toujours mis à pied. La direction de Main Sécurité dit qu'il s'agit d'une « erreur administrative ». Mais les travailleurs, eux, y voient une nouvelle machination des patrons pour pouvoir, si les délégués ne s'étaient pas présentés à leur poste, s'en débarrasser pour refus de travail.

De son côté, la direction d'ArcelorMittal Dunkerque prétend qu'elle n'est pour rien dans ces sanctions. Mais rien sur le site de l'entreprise ne se fait sans son accord et elle-même n'hésite jamais à utiliser menaces et chantages contre des travailleurs en grève...

Les patrons sont solidaires contre des travailleurs qui font grève pour leur salaire. Les travailleurs d'ArcelorMittal et des entreprises de la région le sont pour exiger l'abandon de toutes sanctions à Main Sécurité et le paiement intégral des salaires !

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