Lycée professionnel Sabatier - Bobigny (Seine-Saint-Denis) : En grève contre une suppression de poste29/03/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/03/une2278.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Lycée professionnel Sabatier - Bobigny (Seine-Saint-Denis) : En grève contre une suppression de poste

Le personnel du lycée professionnel André-Sabatier de Bobigny est en grève reconductible depuis le mardi 13 mars. En effet le rectorat de Créteil a décidé de ne pas remplacer l'an prochain la proviseure, qui part à la retraite à la fin de l'année. C'est la proviseure du lycée voisin, le lycée professionnel Alfred-Costes, qui devra diriger les deux lycées en même temps.

Mardi 20 mars, après une semaine de grève, le personnel a été reçu par la directrice du cabinet du recteur, accompagnée de l'inspecteur vie scolaire, qui ont voulu faire croire que cette mesure de non-remplacement d'un personnel de direction était positive et allait permettre de créer entre les deux lycées concernés des synergies.

La seule synergie que cela crée, c'est la diminution du nombre de postes dans l'ensemble des deux établissements, et donc encore une restriction de moyens, toujours au détriment de l'intérêt des élèves et du personnel. De toute façon, la directrice elle-même semblait persuadée qu'elle n'arriverait pas à convaincre qu'avec moins... on ferait plus.

En effet chacun est bien convaincu du contraire, et pas prêt à laisser faire cette mesure qui ne fait qu'accroître les difficultés pour tous, personnel et élèves, et qui a pour seul but de permettre de réaliser des diminutions budgétaires.

Mardi 27 mars, une réunion tripartite se tenait à la préfecture de région avec le recteur, la Région et des représentants du personnel et des parents d'élèves. Les enseignants et les élèves les attendaient de pied ferme et ont obtenu le soutien de la CGT, de la responsable des lycées au Conseil régional et de la FCPE, qui devaient interpeller le recteur sur son projet et défendre leur revendication.

En tout cas, la lutte contre la direction unique des deux établissements continue.

Partager