Au Havre le 1er février08/02/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/02/une2271.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, une candidate communiste

Au Havre le 1er février

C'était la première réunion publique de Nathalie Arthaud au Havre, ville portuaire et industrielle marquée par la crise. Pascal Le Manach, ouvrier à l'usine Renault-Cléon, a notamment dénoncé les suppressions massives d'emplois à Renault-Sandouville, une usine d'assemblage qui comptait 6 500 travailleurs en 2001, 4 600 en 2006, et plus que 2 450 aujourd'hui.

C'est dans une ambiance chaleureuse qu'une centaine de personnes sont venues écouter la candidate de Lutte Ouvrière. Lors du débat, un participant lui a notamment demandé ce qu'elle proposait contre la hausse des prix du carburant (aussi cher qu'ailleurs, dans cette ville de raffinage) et par rapport au nucléaire. S'il est difficile d'empêcher les industriels de fixer des prix prohibitifs, a-t-elle répondu, les travailleurs peuvent en revanche exiger que les salaires et les pensions suivent les prix. Après tout, tous les industriels, les exploitants d'autoroute, etc., répercutent la hausse des prix. Mais pourquoi les travailleurs ne pourraient-ils pas en faire autant ? Quant au nucléaire, plus qu'un problème lié à la technologie, c'est l'organisation sociale actuelle qui est en cause, comme l'ont illustré l'accident de Fukushima et le comportement irresponsable de l'entreprise Tepco.

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