Face à la hausse des prix : Les salaires et les pensions doivent suivre13/01/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/01/une2267.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Face à la hausse des prix : Les salaires et les pensions doivent suivre

L'observatoire des prix de l'association de défense des consommateurs Familles rurales indique que son « panier moyen des ménages » a augmenté de 4,4 % en 2011 contre 0,19 % en 2010.

Mis en place en 2006 pour mesurer la progression de la hausse des prix, ce panier regroupe 35 produits de consommation courante dont les prix sont relevés, pour les grandes marques, les marques des distributeurs et les catégories « premier prix » dans 72 magasins de 34 départements, aussi bien dans des hypermarchés, des supermarchés que des magasins « hard discount ».

Jamais en cinq ans, ce panier moyen n'a coûté aussi cher -- 137,60 euros. Certains produits ont connu une flambée, comme les jus de fruits : + 19 % pour les grandes marques, + 28 % pour les marques des distributeurs et + 32 % pour les « premier prix ».

La politique d'achats de grands volumes de marchandises permet à la grande distribution de tirer les prix vers le bas et de vendre souvent moins cher. Ainsi, elle vend, en moyenne, la baguette de pain 0,53 euro contre 0,86 euro chez un artisan-boulanger. Mais ce prix attractif dissimule une progression des prix considérable. En effet, depuis 2007, le prix de la baguette a progressé de 8,9 % chez les artisans mais de 23,2 % en grande surface !

Au passage, les enquêteurs de Familles rurales ont constaté que le « panier des essentiels », vanté par le gouvernement Sarkozy comme un modérateur de la hausse des prix, a complètement disparu des grandes surfaces depuis septembre dernier.

Cela confirme ce que tout le monde peut constater en faisant ses courses : le coût de la vie ne cesse d'augmenter. Alors il faut imposer l'indexation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sur la hausse réelle des prix.

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