Des milliards de bénéfices pour les entreprises du CAC 40... : ... et les licenciements pour les travailleurs24/11/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/11/une2260.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Des milliards de bénéfices pour les entreprises du CAC 40... : ... et les licenciements pour les travailleurs

Pour les trois premiers trimestres de 2011, le chiffre d'affaires des grandes entreprises françaises cotées à l'indice CAC 40 de la Bourse de Paris, a augmenté de 5,6 %, atteignant la somme colossale de 976 milliards d'euros. Les bénéfices attendus pour l'année 2011 seraient aussi en hausse de 5,5 %, à hauteur de 87 milliards d'euros. Les actionnaires de ces sociétés sont donc assurés de toucher des dividendes au moins aussi élevés qu'en 2010, à l'exception peut-être des actionnaires des banques et des sociétés financières.

Contrairement à ce que les patrons et le gouvernement veulent nous faire croire, les grosses entreprises se portent très bien. Même la crise financière de 2008 a à peine écorné leurs bénéfices qui s'élevaient en 2009 à 44,7 milliards d'euros. Et dès l'année suivante elles retrouvaient le niveau des bénéfices d'avant la crise, soit 82,5 milliards d'euros à comparer aux 88 milliards d'euros de 2007. Les actionnaires étaient bien sûr les premiers servis et obtenaient en 2010, sous forme de dividendes, près de 40 % de ces sommes !

Derrière les fluctuations quotidiennes de l'indice CAC 40 dont les médias nous rebattent les oreilles, la vérité est que les caisses du patronat sont remplies, ce qu'il reconnaît d'ailleurs volontiers. Ainsi le PDG de PSA Philippe Varin s'est vanté des 11 milliards d'euros que le groupe avait en caisse... histoire de rassurer les investisseurs.

C'est sur ces milliards accumulés sur le travail des salariés qu'il faut prendre pour maintenir les emplois et augmenter les salaires. Car il est scandaleux de jeter à la rue des milliers de travailleurs et de réduire leurs familles à la misère quand des milliards sont versés à des actionnaires, comme la famille Peugeot, dont les membres gagnent deux millions d'euros par jour... à ne rien faire.

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