Neo Security -- Lorient : En grève pour les salaires19/10/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/10/une2255.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Neo Security -- Lorient : En grève pour les salaires

Neo Security, un grand groupe français de sécurité, compte 7 000 salariés. À Lorient comme dans la plupart des arsenaux il assure la sécurité de DCNS (Direction des constructions navales systèmes et services). Les 120 travailleurs de Neo Security font du gardiennage aux portes, à bord, ce sont les pompiers de l'entreprise, etc. Les horaires sont élastiques, par contre les salaires sont toujours au minimum.

Aussi, depuis le 28 septembre, une partie d'entre eux ont décidé d'exprimer leur ras-le-bol. Au départ à une poignée, ils ont installé à l'entrée principale de DCNS, la porte Colbert, des banderoles et même une tente, débrayant de 7 h à 9 h. Progressivement, d'autres gardiens et pompiers se sont joints au mouvement, jusqu'à une quarantaine après deux semaines de lutte, avec maints encouragements des ouvriers de DCNS.

« On nous en demande de plus en plus, mais les salaires ne suivent pas », disent les grévistes, bien décidés à aller jusqu'au bout. Ils réclament un changement de coefficient, qui ferait augmenter leurs salaires d'environ 120 euros.

La sécurité n'étant plus assurée à bord, le travail ne peut plus avancer, ce qui inquiète la direction de DCNS, qui a sa part de responsabilité dans cette situation car c'est bien elle qui tire les prix des marchés de sous-traitance vers le bas. La direction de Neo Security, elle, a d'abord essayé le chantage, l'intimidation, mais loin d'affaiblir le mouvement, cela l'a au contraire durci.

Lundi matin 17 octobre, encore rien n'ayant bougé le week-end, tous les grévistes se sont retrouvés à la porte principale de l'arsenal avec banderoles et drapeaux, bien décidés à continuer la grève jusqu'à ce que leur direction cède.

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