Les aides au logement victimes des restrictions budgétaires : Une aide de moins en moins suffisante07/10/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/10/une2253.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les aides au logement victimes des restrictions budgétaires : Une aide de moins en moins suffisante

Non seulement les loyers ne cessent d'augmenter mais l'APL (aide personnalisée au logement), qui était censée atténuer les difficultés de logement des milieux populaires, diminue chaque année un peu plus. Dans le budget 2011, l'enveloppe qui lui est consacrée a diminué de 84 millions d'euros. De plus, l'effet rétroactif est désormais limité à trois mois, ce qui, quand on connaît les lenteurs des Caisses d'allocations familiales pour traiter les dossiers, constitue une véritable spoliation de milliers de personnes, pour qui cette aide est pourtant indispensable.

Son mode de calcul, qui prend notamment en compte les ressources, la composition du foyer et le loyer, n'a cessé d'être revu afin de diminuer les montants versés.

Enfin, un nombre croissant de bénéficiaires se voient notifier une diminution de leur APL, parfois dans de fortes proportions, sans aucune explication ni justification. Du fait des calculs et recalculs effectués par les CAF, certains allocataires se voient également réclamer le remboursement de trop-perçus dont ils ne sont pas responsables, mais qui peuvent atteindre mille euros et plus. Récemment, la CAF de Seine-Saint-Denis a ainsi réclamé plus de 1 700 euros à un handicapé alors même qu'il n'était pas imposable !

C'est dire que, plus le temps passe, moins l'APL joue son rôle. Ce qui contribue à accentuer les difficultés qu'éprouvent de plus en plus les milieux populaires à se loger.

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