Fralib -- Gémenos (Bouches-du-Rhône) : Les travailleurs contre la fermeture07/09/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/09/une2249.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fralib -- Gémenos (Bouches-du-Rhône) : Les travailleurs contre la fermeture

La direction de Fralib poursuit la procédure de fermeture de l'usine de Gémenos, où travaillent 182 personnes qui produisent les thés et infusions L'Éléphant et Lipton, pour le groupe Unilever. La production serait désormais réalisée en Pologne.

134 travailleurs ont reçu leur lettre de licenciement mercredi 31 août, dont des travailleurs venus du Havre, où une usine du groupe avait déjà été fermée en 1998. Réunis en assemblée générale, les travailleurs décidaient l'occupation de l'usine, qui est devenue effective vendredi 2 septembre. Ils refusent d'être licenciés par un des groupes capitalistes les plus puissants et les plus riches.

Mardi 6 septembre, si les uns occupent l'usine, près de quarante sont partis en région parisienne défendre trois de leurs camarades, délégués, qui étaient convoqués au tribunal de Nanterre, en correctionnelle. Ils avaient dénoncé entre autres les pratiques fiscales du trust Unilever, qui via une filiale suisse aurait réussi à faire échapper au fisc français 300 millions d'euros, selon les chiffres avancés par la CGT.

Des personnalités politiques, dont notre camarade Arlette Laguiller, sont venues leur apporter leur soutien devant le tribunal. En effet la mise en examen de ces trois militants est d'autant plus scandaleuse que c'est Unilever qui devrait être devant les juges pour répondre de ses forfaits. Les délégués n'ont fait qu'exercer un droit, qui devrait être reconnu, d'un contrôle des salariés sur les finances de leur entreprise.

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