Chèques postaux -- Orléans-La Source : Une banque comme les autres !07/09/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/09/une2249.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Chèques postaux -- Orléans-La Source : Une banque comme les autres !

Les agents des Services clientèles ont fait grève 24 heures vendredi 2 septembre. Dans ce secteur, les employés sont répartis en six modules de 50 personnes chacun. Ils passent pour la plupart cinq heures à répondre au téléphone, et deux heures à traiter les dossiers. Cette organisation a vu le jour il y a juste un an et demi, faisant suite à une énième réorganisation, dont le seul but est la suppression de postes sur l'ensemble des centres de la Banque postale.

La direction de La Source a annoncé début août qu'elle supprimait un des modules, avec l'intention d'engager une nouvelle grande valse des équipes, chefs d'équipes et cadres compris. Comme par hasard, elle a choisi de supprimer le module 6 où l'encadrement avait estimé que trois heures de téléphone par jour, au lieu de cinq, était grandement suffisant pour chaque employé ; car c'est bien beau de répondre au téléphone, encore faut-il pouvoir donner une suite aux demandes des clients.

Pour supprimer ce module, la direction de La Source a pris prétexte de la création dans l'immeuble d'un nouveau service national « La Banque postale chez soi », qui s'adresse en fait aux clients les plus aisés.

Cela passe d'autant plus mal que la direction s'est débarrassée depuis deux ans d'une partie des locaux. Une aile complète des bureaux est à l'abandon. Au-delà du prétendu problème de place, c'est toute la politique de La Banque postale que les employés ont voulu dénoncer en faisant grève ce vendredi. Ils ne supportent plus les discours de la direction. Après avoir « intoxiqué » les cadres avec ses propos sur l'avenir de La Banque postale, sur la rentabilité, voilà qu'elle veut culpabiliser les employés sur les retards, la mauvaise accessibilité au téléphone, alors qu'ils sont de moins en moins nombreux.

En se regroupant devant la porte du centre le 2 septembre, les employés étaient bien conscients qu'ils subissaient la même dégradation des conditions de travail que dans toutes les entreprises, pour les seuls profits des banquiers.

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