Fralib -- Gémenos (Bouches-du-Rhône) : La lutte continue31/08/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/09/une2248.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fralib -- Gémenos (Bouches-du-Rhône) : La lutte continue

Mercredi 24 août, les salariés de Fralib à Gémenos ont organisé un rassemblement à Marseille, pour s'opposer une nouvelle fois à la fermeture de leur usine de 182 travailleurs. Pour faire encore plus de profits, le groupe propriétaire, Unilever, veut déplacer la production des sachets de thé et d'infusions de la marque Lipton--L'Éléphant, de Gémenos vers son usine de Pologne.

La direction propose 60 000 euros en plus des indemnités de licenciement, en contrepartie de l'engagement à ne poursuivre la direction ni maintenant ni plus tard.

Les travailleurs trouvent que ça ne fait pas le compte et, à l'initiative de la CGT, la lutte se poursuit.

Mercredi 24 août, à Marseille, les travailleurs de Fralib--L'Éléphant se sont adressés à la population, par des tracts, des prises de parole, et aussi en distribuant des sachets de thé et des boissons. Ils ont mis une sacrée ambiance dans le centre de la ville, en défilant à plusieurs dizaines à bord du petit train touristique. L'accueil des Marseillais et des touristes a, comme les fois précédentes, été des plus chaleureux, certains applaudissant, d'autres levant le poing, reprenant les slogans ou klaxonnant en signe de soutien.

Bien sûr, le groupe mondial multimilliardaire Unilever, propriétaire, aurait largement les moyens de maintenir les emplois des travailleurs. Et d'ailleurs il vient d'annoncer pour les six premiers mois de l'année 2011 des profits de 2,41 milliards d'euros, en hausse de 9 % par rapport à l'année précédente.

Partager