IRM : Le progrès et son contraire20/07/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/07/une-2242.gif.445x577_q85_box-0%2C6%2C164%2C218_crop_detail.png

Dans les entreprises

IRM : Le progrès et son contraire

L'ASN (l'Autorité de Sûreté Nucléaire) et la Société de radiologie, donc des autorités scientifiques, viennent de tirer la sonnette d'alarme sur le fait que les patients qui passent un scanner subissent une dose de radioactivité beaucoup trop importante ; ainsi un scanner du corps entier peut délivrer l'équivalent de la dose que ne doit pas dépasser en un an un travailleur du nucléaire, ou un radiologue.

Il s'imposerait donc que nombre d'examens sous scanner soient remplacés par des examens sous IRM (imagerie par résonance magnétique). Cette dernière n'émet pas de rayons X, qui sont nocifs, et de plus ses applications sont d'une utilité vitale pour diagnostiquer le plus rapidement et le plus précisément possible les symptômes de pathologies graves, tels que des problèmes neurologiques, des attaques cérébrales..

Le problème c'est que la France, pays pourtant riche et industrialisé, ne dispose que de 500 appareils IRM, alors qu'il en faudrait, évaluent les professionnels, 350 de plus dans les quatre à cinq ans à venir. En Europe la moyenne est de vingt appareils IRM par million d'habitants mais il n'y en a que 8,7 en France.

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