Total et les impôts : Les vrais responsables de la dette de l'État13/07/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/07/une2241.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Total et les impôts : Les vrais responsables de la dette de l'État

Alors que Total paie très peu d'impôts en France, grâce à une multitude d'allégements et d'exonérations fiscales, le PDG du groupe, grand prince, a annoncé qu'il envisageait de renoncer à profiter de l'un de ces mécanismes, le régime du bénéfice mondial consolidé.

Il ne faudrait pas croire pour autant que Total se prépare à payer plus d'impôts. Cette niche fiscale est conçue pour faire baisser le montant de l'impôt sur les sociétés des grandes entreprises qui réalisent des profits en France et des pertes à l'étranger. Après lui avoir été très profitable, ce dispositif n'intéresse plus Total, qui réalise plus de bénéfices à l'étranger qu'en France.

Et même Vivendi (5,7 milliards de bénéfices) qui a bénéficié des 95 % des 460 millions que ce dispositif coûte à l'État, n'aura plus besoin d'y recourir en 2012, d'autres dispositifs lui permettant les mêmes exonérations. Voilà donc une « niche » que le gouvernement pourra supprimer sans affecter les capacités de pillage des caisses de l'État par les capitalistes. Autre avantage comparable, le régime de l'intégration fiscale, bénéficie à 80 000 entreprises pour un coût de près de 20 milliards d'euros !

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