Le mouvement sur des revendications salariales qui dure depuis plusieurs mois dans l'atelier moteur de la DGI d'Air France, dans le secteur de la maintenance des avions et des réacteurs, se poursuit.

Alors que la direction ne veut toujours pas négocier réellement sur nos revendications, 32 points d'augmentation soit 200 euros de plus par mois, ce mouvement a fait tache d'huile dans d'autres secteurs que de la DGI de Roissy.

Le moral des travailleurs en lutte tient bon et la direction n'arrive pas à faire que tout rentre dans l'ordre. Ainsi, à l'atelier moteur, la direction a fait venir à plusieurs reprises des huissiers et les gendarmes pour intimider les travailleurs, en cherchant aussi à sanctionner suite à des « dégradations » du matériel d'Air France, mais lundi 11 juillet nous étions 150 rassemblés pour prendre la défense d'un collègue menacé de sanction. En piste, une sanction est demandée par la direction contre un mécano pour « insulte à un cadre ». Mais le mouvement ne faiblit pas et plusieurs retards, sont là pour l'attester, quand ce ne sont pas des annulations de vols.

On s'aperçoit aussi que des visites d'entretien d'avions sont sous-traitées à l'étranger et on voit des cadres mettre des bleus pour faire le boulot, sur les moteurs que l'on ne voit plus dans les ateliers. Et la nouvelle de l'augmentation de 46 % de notre patron a bien réchauffé l'atmosphère