La Poste : Non à la répression relaxe pour les 16 postiers des Hauts-de-Seine !22/06/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/06/une-2238.gif.445x577_q85_box-0%2C19%2C233%2C321_crop_detail.png

Dans les entreprises

La Poste : Non à la répression relaxe pour les 16 postiers des Hauts-de-Seine !

Lundi 20 juin, le tribunal de Nanterre devait examiner la plainte déposée par des cadres de La Poste à l'encontre de seize postiers, dont les principaux responsables de SUD et de la CGT des Hauts-de-Seine, et parmi eux Olivier Besancenot, pour une prétendue séquestration. Les prévenus peuvent encourir trois ans de prison et des amendes élevées.

En réalité il s'agit d'un conflit du travail comme il en existe dans beaucoup d'entreprises.

En mai 2010 des débrayages et des grèves ont eu lieu dans les centres de La Poste des Hauts-de-Seine, comme dans beaucoup d'autres villes, contre la mise en place de « facteur d'avenir », c'est-à-dire une réorganisation du travail entraînant des suppressions d'emplois et l'aggravation des conditions de travail. Après deux semaines de conflit et le refus de La Poste de négocier, des grévistes se sont rendus à la direction départementale pour exiger l'ouverture de discussions. Ils sont restés six heures dans les escaliers mais sont finalement ressortis avec l'assurance d'une audience pour le lendemain matin. Et c'est un mois plus tard que quatorze postiers - sûrement fortement incités à le faire - ont déposé plainte contre seize postiers présents au moment des faits.

La direction de La Poste veut leur faire payer le fait d'avoir été capables de contester des décisions mettant en cause leurs conditions de travail et leur vie quotidienne.

C'est pourquoi le rassemblement de plus de trois cents postiers devant le tribunal de Nanterre lundi 20 juin, à l'ouverture du procès en soutien à ceux des Hauts-de-Seine, était important. La présence de responsables politiques du PS, du PC, de EELV, du PG, du NPA, de LO avec notre camarade Arlette Laguiller, a sans doute aidé à la médiatisation et faisait une contrepublicité à la politique de la direction de La Poste, qui sacrifie ses salariés à ses objectifs de rentabilité.

Le procès continuera le 27 juin, et la solidarité aussi.

Partager