Lundi 20 juin, une assemblée générale comprenant deux déléguées par association a rassemblé une quarantaine de participants avec aussi des représentants des syndicats FO, CGT et CFDT.

La moitié des associations et plus des deux tiers des salariées de l'Aube, y compris des aides-soignantes assurant les soins infirmiers à domicile, y étaient ainsi représentés. La discussion a été très animée pour exprimer l'indignation devant l'attitude du nouveau président de l'ADMR désigné par le Conseil général, ignorant délibérément que les payes de mai n'ont toujours pas été versées.

Pour obtenir que tout le monde soit entièrement payé tout de suite, pour imposer la sauvegarde de leur emploi et des acquis, pour obtenir des plannings rationnels et la poursuite du service rendu aux bénéficiaires, l'assemblée a décidé d'organiser deux journées d'action. Le jeudi 23 juin, une grève doit avoir lieu l'après-midi, pour manifester dans Troyes en direction de la Préfecture et du Conseil général.

Le lundi 27 juin, jour où le Tribunal de grande instance doit statuer sur la mise en liquidation de la fédération de l'Aube de l'ADMR et de la plupart du reste des associations, une journée entière de grève est prévue avec manifestation du Tribunal de grande instance à la Préfecture et au Conseil général.

Les salariées veulent dénoncer haut et fort le fait que la Préfecture et le Conseil général ont laissé pourrir la situation pendant des années, que la justice statue lentement sans se soucier des retards inadmissibles du versement des salaires, que les emplois de 750 salariées sont mis en péril, et enfin que les bénéficiaires sont pris en otage.