Maternité Delafontaine - Saint-Denis (93) : Le personnel ne désarme pas08/06/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/06/une-2236.gif.445x577_q85_box-0%2C14%2C163%2C226_crop_detail.png

Dans les entreprises

Maternité Delafontaine - Saint-Denis (93) : Le personnel ne désarme pas

À la maternité de l'hôpital Delafontaine, assurant plus de trois mille accouchements par an, située à Saint-Denis, la mobilisation du personnel démarrée le 19 mai continue. La direction refuse toujours de répondre aux grévistes sur leurs revendications portant sur des embauches, alors que la future maternité qui ouvrira très bientôt sera plus grande en surface et en nombre de lits.

Aux Urgences maternité et en salle de travail, c'est le personnel soignant qui, en plus de ses tâches de soins, se charge des tâches ménagères et administratives. Malgré les dix lits supplémentaires dans le service de gynécologie, la direction refuse d'affecter du personnel en plus. Elle maintient la suppression de quatre auxiliaires de puériculture dans le service Suite de couches et la double fonction d'auxiliaire et d'aide-soignante, l'une formant l'autre et réciproquement.

Cette organisation et la gestion de pénurie de personnel s'accompagnent du mépris le plus total des conditions d'hygiène et de sécurité. Les aides-soignantes font toutes les tâches ménagères et de soins, et il est demandé aux sages-femmes de quitter leur service pour aller donner un coup de main dans le service Grossesses à risques, laissant en plan leur travail.

La direction continue de refuser de répondre aux problèmes d'effectifs qui se posent de manière urgente. Elle s'assoit sur les textes de lois en vigueur définissant le cadre de travail avec l'effectif nécessaire car, coûte que coûte, elle doit appliquer les consignes de réduction d'emplois à l'hôpital. Tous les moyens sont bons pour imposer au personnel un service dégradé.

Par l'intermédiaire des cadres, les pressions sur les grévistes de la maternité s'accentuent. Mais ils ne désarment pas et cherchent par tous les moyens à se faire entendre et à s'adresser aux autres salariés de l'hôpital, tant la dégradation des conditions de travail leur est de plus en plus inacceptable.

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