Thales Communication - Brive (Corrèze) : Des débrayages et un avertissement09/03/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/03/une-2223.gif.445x577_q85_box-0%2C14%2C164%2C226_crop_detail.png

Dans les entreprises

Thales Communication - Brive (Corrèze) : Des débrayages et un avertissement

Jeudi 17 février, les travailleurs de Thales Communication, à Brive, ont fait un premier débrayage pour les salaires. Les propositions faites au cours des négociations salariales sont inacceptables. L'augmentation minima pour les plus bas salaires est même inférieure de deux euros par rapport à l'an dernier. Plusieurs sites comme Colombes, Cholet étaient aussi dans l'action ce jour-là.

Les comptes sont vite faits, les actionnaires ont empoché presque 100 millions en 2010, ce qui fait plus de 18 000 euros par salarié. Suite à la mobilisation sur plusieurs sites de TCF, la direction annonce 0,2 % de plus et 35 euros brut minimum pour les plus bas salaires. Cela est ressenti comme une provocation, car c'est très loin du compte pour payer les factures de gaz, les pleins d'essence et les courses, dont les prix flambent.

Mardi 1er mars, les travailleurs de Brive ont fait un nouveau débrayage le matin à l'embauche. Braseros, café et croissants ont réchauffé l'ambiance et les discussions allaient bon train. Une délégation composée des délégués FO et CFDT, et d'un représentant par service désigné par l'assemblée générale, a été reçue par la direction locale. Un dialogue de sourds, la direction ne comprenant pas que les propositions ne suffisent pas.

À une nouvelle assemblée générale, la grosse majorité des présents voulait attendre que les collègues de Colombes décident de la suite à donner avant de rentrer. À 11 heures, ils décidaient de participer à la journée du jeudi 2 mars. Une assemblée générale a eu lieu ce jour-là à Brive, alors que plusieurs sites de deux filiales (Thales Services et Thales Communications) se sont rendus en manifestation devant le siège à Neuilly où avait lieu une nouvelle réunion. Réunion où la direction a essayé de faire croire que Thalès a fait le maximum pour les salaires.

Il faudra d'autres coups de colère pour imposer des augmentations de salaire assez conséquentes pour pouvoir vivre correctement. Les travailleurs de Thalès n'ont pas dit leur dernier mot.

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