Cézus - Chimie - Jarrie (Isère) : Pas question de baisser les bras04/03/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/03/une-2222.gif.445x577_q85_box-0%2C8%2C173%2C232_crop_detail.png

Dans les entreprises

Cézus - Chimie - Jarrie (Isère) : Pas question de baisser les bras

À Cézus Jarrie, filiale d'Areva, les travailleurs ont reconduit leur mouvement de grève fractionnée pour la septième semaine consécutive. Ils réclament toujours une augmentation de salaire de 3,5 % avec un talon de 65 euros. Les cinq sites du pays sont touchés par ce mouvement : dans chacun d'entre eux, les travailleurs, travaillant en journée ou postés, font grève huit heures par semaine.

Le mercredi 23 février, la direction a proposé 350 euros de prime d'intéressement supplémentaire, et a donné jusqu'au 7 mars aux organisations syndicales pour réfléchir... Si à cette date la proposition n'est pas acceptée, la direction menace de ne rien donner du tout. Elle propose aussi d'étaler la retenue des jours de grève sur trois mois, mais exclut de les payer. Avec une morgue toute patronale, le PDG a affirmé que « les augmentations générales n'étaient pas là pour compenser l'inflation », suivi par le directeur des ressources humaines : « On ne veut pas que la grève soit une victoire pour les salariés. »

À Jarrie, pendant cette négociation, les travailleurs étaient réunis en assemblée et informés immédiatement des propositions. Devant l'arrogance et le mépris de la direction, ils ont décidé à l'unanimité des 70 présents la poursuite du mouvement. Même décision sur les autres sites.

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