Vente de stock-options, un pillage légal23/02/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/02/une-2221.gif.445x577_q85_box-0%2C9%2C172%2C231_crop_detail.png

Leur société

Vente de stock-options, un pillage légal

Le PDG du groupe de construction Vinci, Xavier Huillard, vient d'empocher plus de 635 000 euros de plus-values en vendant au prix du marché les actions de sa société, actions qu'il avait achetées à prix réduit, grâce au système des stock-options. Il a ainsi gagné, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, à peu près ce que gagnerait un smicard en toute une vie de travail.

C'est légal, et chez les patrons des grandes sociétés c'est même une habitude. En janvier dernier le PDG de GDF-Suez, Gérard Mestrallet, entre autres, avait ainsi encaissé 584 000 euros. À la fin de l'année 2009, année de plongée dans la crise économique et financière, vingt PDG et hauts dirigeants de grandes entreprises avaient perçu au total près de 20 millions d'euros de plus-values grâce à ce système. Xavier Huillard est d'ailleurs un récidiviste : fin 2009, il avait déjà empoché par le même moyen 2 millions d'euros. C'est ce qu'on appelle un patron de haut vol...

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