Tout n'est pas rose à l'Association des paralysés de France (APF) au foyer Guillaume-d'Achon de Rennes. Une collègue, aide médico-psychologique, a été mise à pied à titre conservatoire fin janvier et elle vient d'être licenciée. La direction l'accuse de faute grave à l'encontre d'un résident. Tout le monde la considère pourtant comme une professionnelle irréprochable.

Ce mauvais coup inquiète le personnel car, à ce compte-là, n'importe qui peut se retrouver sur la sellette demain.

Une quarantaine d'entre nous ont débrayé en soutien jeudi 10 février, juste après avoir appris ce qui se tramait. Ce licenciement fait craindre que l'arbitraire soit devenu la règle, sous le bon vouloir d'une direction inquisitrice. Beaucoup de résidents appréciaient notre collègue et font circuler une pétition. Nous ne comptons pas en rester là.